Journal Sud-Ouest du lundi 12 octobre 2022
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Journal Sud-Ouest du lundi 18 octobre 2021
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Liposthey Journal Sud-Ouest du samedi 23 novembre 2019Aider les écoles au Bénin |
L'équipe d'Aide Écoles Bénin Animée par Miriam Michon et son équipe travaillant toujours dans les communes d'Adjohoun et d'Allada, l'association Aide écoles Bénin (AEB) a tenu, samedi 16 novembre, sa 14e assemblée générale au foyer municipal. L'association compte environ 120 adhérents et donateurs et apporte son appui à des écoles primaires béninoises. Il s'agit en substance de constructions et de dons, rassemblés puis expédiés et distribués : fournitures scolaires, matériel pédagogique, produits d'entretien. Ainsi cette année, un abri (un apatam en langue fon), utile à maintes activités, a été construit dans la cour de la maternelle d'Ayou (70 enfants) . Une installation solaire vient également d'être réalisée pour sécuriser l'approvisionnement en courant électrique, fort utile pour la bibliothèque. Laquelle, installée dans ses nouveaux locaux depuis août 2017, dispose de 8850 livres (scolaires à 60%) et connaît une bonne fréquentation (lecture sur place, emprunts, cours de soutien, travail en groupe). A l'évidence, ça tourne, puisque 32 300 livres ont été prêtés entre août 2018 et septembre 2019. Un soutien financier AEB finance aussi des indemnités pour des élèves maîtres de maternelle pour des classes moins surchargées et une meilleure qualité d'enseignement. Cependant, depuis 2007, un programme de bourses scolaires pour des orphelins étudiant aux collèges de Gbékandji et d'Azowlissé a permis à plusieurs d'entre eux d'obtenir brevet et baccalauréat. En 2019, l 'un deux a obtenu la mention bien. Une projection de Félix Pacot a montré un an d'actions au Bénin et en France. En effet, les adhérents tissent des liens avec médiathèques ou associations afin de récupérer livres et matériels pédagogiques. Plusieurs jours par an, les bénévoles d'AEB font connaitre l'association dans les écoles landaises. En proposant aussi des objets d'artisanat faits par des familles au Bénin, en glanant ce qu'ils peuvent lors de vide-greniers des environs, et en préparant de solides cartons expédiés là-bas loin. Contact : contact@aide-ecoles-benin.org ou 05 58 08 90 35 (Miriam Michon) ou 05 58 08 92 04 (Anne-Marie Labat). Jean-Jacques Fénié |
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LIPOSTHEY L'essentiel travail d'Aide écoles BéninJournal Sud-Ouest du Mardi 16 novembre 2018. Miriam Michon, présidente d'AEB. PHOTO J.-J. F. L'association Aide écoles Bénin (AEB), présidée par Miriam Michon, a tenu sa treizième assemblée générale samedi dernier. Forte de 123 adhérents et donateurs (les dons, privés ou associatifs, ont atteint 25 566 euros pour l'exercice 2017–2018) majoritairement landais, elle agit dans la région d'Adjohoun. L'essentiel de ses dépenses, ce sont les 22 000 euros envoyés au Bénin. Commentant les divers comptes de l'association, la trésorière Anne-Marie Labat a donné les éclairages sur l'utilisation de ces sommes. Un montage de nombreuses photos et petites vidéos avait permis auparavant de se rendre compte de l'action d'AEB en terre africaine. Outre le soutien scolaire, le gros morceau, c'est la bibliothèque, projet lancé en 2014, qui bien sûr y contribue amplement. Bien équipé, disposant même d'un salarié béninois appuyé par de nombreux aides, il est envisagé, à terme, d'équiper le local de 225 mètres carrés d'une salle informatique et de panneaux solaires. Révolution silencieuse Il est vrai qu'elle dispose aujourd'hui de 6 690 livres (scolaires à 45 %) et qu'elle compte 4 018 emprunteurs inscrits (dont 35 % de filles) : une révolution silencieuse assurément de grande importance. Les petites vidéos, pour la plupart tournés par les « Yovos » (les Blancs en langue fon) montraient la vie quotidienne dans les cinq écoles aidées, maternelles (Adjohoun, Ayou et Kodé) ou primaires (Tegbo, Gbékandji) : repas, visite médicale, séquence d'hygiène, discours de bienvenue, visite à l'Institut français, fête de Noël… Les images projetées ont aussi montré tout le travail fait en Haute Lande par les bénévoles : préparation des colis de livres, vide-greniers ou vente d'artisanat béninois pour engranger un peu de nerf de la guerre. Contact : contact@aide-ecoles-benin.org ou 05 58 08 90 35 (Miriam Michon) ou 05 58 08 92 04 (Anne-Marie Labat). Jean-Jacques Fénié |
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Pissos Journal Sud-Ouest du Mardi 9 novembre 2017L’action d’Aide écoles Bénin continue |
L'association Aide écoles Bénin (AEB), présidée par Miriam Michon, s'est réunie en assemblée générale samedi. Forte d'une centaine d'adhérents et donateurs (les dons dépassent les 25 300 euros pour le dernier exercice) venus des Landes ou de plus loin, elle agit depuis plus de dix ans dans la région d'Adjohoun.
Grâce au montage élaboré par Félix Pacot, adhérent de Liposthey, qui a choisi depuis quelque temps de passer une partie de l'année dans ce pays d'Afrique occidentale, on a pu voir ce que AEB réalise pour les établissements scolaires (deux écoles maternelles à Adjohoun et Ayou, trois primaires à Tegbo, Gbékandji et Fanvi, collège de Gbékandji). Images et petits films ont montré que beaucoup de concret a été fait. |
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Miriam Michon aux côtés de M.-L. Darricau, A.-M. Labat, Th. Maton et L. Nayach pour tenir le stand d'AEB. photo J.-J. F. |
Dans la mairie, les participants à l'assemblée générale ont d'abord pu voir et éventuellement acquérir les objets en tissu, pratiques ou décoratifs, réalisés par les petites mains du Bénin. C'est une source complémentaire de financement, de même que les vide-greniers ou que le petit stand du festival Cinémagin'action. Mais l'essentiel vient de la générosité des adhérents parrainant de jeunes Béninois.
La présidente et son équipe ont souligné le rôle du réseau AEB et se sont réjoui de la réussite scolaire de certains enfants scolarisés. Jean-Jacques Fénié |
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Journal Sud-Ouest du lundi 14 novembre 2016 |
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Liposthey Journal Sud-Ouest du 24 Novembre 2015Aide écoles Bénin : dix ans déjà ! |
Toujours confortés dans leur action, depuis dix ans aujourd'hui, « par la force vitale et la joie innée des Béninois, malgré leurs conditions de vie difficiles », les adhérents d'Aide Ecoles Bénin (AEB) ont tenu leur assemblée générale début novembre au foyer rural. La présidente Miriam Michon, en présentant le bilan d'activité de cette association qui agit essentiellement auprès des établissements scolaires (deux écoles maternelles à Adjohoun et Ayou, trois primaires à Tegbo, Gbékandji et Fanvi, collège de Gbékandji), a tenu à faire part de son optimisme permettant de « continuer dans le chemin choisi pour apporter un petit grain de sable afin d'améliorer l'éducation de jeunes habitants du Bénin ». Néanmoins, en dix années, la poignée des premiers fondateurs est devenue un ensemble tournant, bon an mal an, autour de 120 adhérents et donateurs, des Landes comme de tout le territoire français. À noter que, dissoute au printemps dernier après vingt-cinq ans d'activité, l'association tarusate Solidarité Bénin a choisi de tout léguer à AEB. |
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Des raisons de continuer En outre, depuis 2007, grâce à l'aide de l'association Aidamitié (Belfort), deux repas quotidiens sont assurés à la cantine scolaire pour une cinquantaine d'orphelins de l'école primaire de Gbékandji II. Cela s'ajoute aux actions pérennes : fonctionnement d'une bibliothèque à Adjohoun et cela depuis 2007, fournitures scolaires, (écoles de Tegbo et Gbékandji II), visites médicales préventives à Gbékandji II (deux par an, révélant souvent des plaies aux jambes, des problèmes de paludisme, de carences en vitamines), soutien aux jeunes orphelines d'Azowlissé (repas quotidien en période scolaire), soutien financier et don de matériel spécialisé pour le centre Paul-Rival s'occupant des déficients visuels à Adjohoun. Une médiathèque est d'ailleurs en cours d'édification sur 225 m2 . Elle pourra accueillir un public nombreux. Enfin, Miriam Michon a fait part de trois satisfactions : les résultats obtenus par les orphelins boursiers, soutenus par AEB; collégiens ou lycéens (cinq bacheliers sur sept candidats, alors que dans le département de l'Ouémé, où se trouve Adjohoun, bien inférieurs sont en général les taux de réussite) ; la solidarité scolaire (écoles de Pissos, Ychoux et Notre-Dame de Soustons) qui a, entre autres, permis de recueillir des fonds pour opérer une petite fille en passe d'être handicapée des jambes ; la bonne entente avec les responsables des écoles béninoises, Élisabeth et Basile Gbedji ainsi qu'André Gobdja. L'assemblée a permis aussi, d'une part, de visionner un film très vivant sur la vie à Adjohoun monté par Félix Pacot qui passe, bénévolement, plusieurs mois par an sur cette terre d'Afrique, et d'autre part, le récit imagé du voyage du secrétaire Jean-Luc Labat en octobre. Jean-Jacques Fénié
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Liposthey Journal Sud-Ouest du 14 Novembre 2014Un soutien aux écoles béninoises |
Présidée par Miriam Michon, l'association Aide écoles Bénin (AEB) a tenu son assemblée générale annuelle ordinaire au Foyer rural. Elle a 120 adhérents, de Pissos, Liposthey ou Ychoux pour la plupart mais, étonnamment, de plus loin parfois. Par exemple, Séverine Lejeune, professeur dans un centre d'audiophonologie ardennais, a organisé une tombola ayant permis de récupérer plus de 800 euros versés, via AEB, au centre Paul-Rival d'Adjohoun qui accueille et scolarise de jeunes aveugles. AEB agit essentiellement auprès des établissements scolaires, soit deux écoles maternelles (Adjohoun, Ayou), trois écoles primaires (Tegbo, Gbékandji, Fanvi) : un peu plus de 5000 euros d'aides cumulées pour 2013-2014) et le collège de Gbékandji (2 789 euros pour 30 élèves). L'orphelinat d'Azowlissé (24 filles, un repas quotidien en période scolaire) est également aidé (686 euros pour le dernier exercice). Grâce au montage (diaporamas et images filmées) préparé par F. Pacot et J.-C. Cacheleux, on a vu le travail accompli et la diversité des actions : arrivée des livres ou des vêtements, travaux d'aménagements. |
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A-M. Labat (trésorière), M. Michon (présidente) et F. Pacot écoutent les explications de Daniel Heu sur le projet de bibliothèque neuve, en Afrique. |
Les meilleurs moments des visites effectuées (à leur propre charge) par des adhérents landais d'AEB ont également été montrés. Ont été revues aussi des scènes sympathiques de la fête du 11 avril à l'école de Pissos au cours de laquelle 599 euros ont été recueillis (plus les 2 888 euros glanés grâce au livre « Raconte-moi ton Afrique »).
3 720 volumes en rayons Enfin, le projet de bibliothèque neuve, là-bas, en Afrique, prend corps. Présenté et commenté par Daniel Heu, son plan en trois dimensions a été examiné (225 m2, sur un terrain de 0,8 hectare, salle de lecture de 40 places environ avec 12 postes informatiques). La bibliothèque actuelle, grâce aux dons et aux achats a 3 720 volumes en rayons. En clôture de la réunion, avant le renouvellement statutaire du bureau, les comptes, clairement présentés, ont été commentés et expliqués. Pour simplifier, il faut savoir qu'il y a eu (exercice 2013-2014) 43 000 euros en recettes, 25 000 euros en dépenses. Parrainages et comptes de l'association au Bénin ont été également présentés. Jean-Jacques Fénié |
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Pissos Journal Sud-Ouest du 18 Avril 2014Les écoliers ont travaillé pour et avec le Bénin |
Active depuis quelques années dans le secteur de la Haute-Lande, l'association Aide écoles Bénin (AEB), présidée par Miriam Michon, a établi un partenariat avec l'école de Pissos que dirige Sophie Lalanne. |
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Les amis de l'association Aide Écoles Bénin sont venus nombreux. |
De quoi attirer beaucoup de monde, de Pissos bien sûr, mais aussi de Liposthey ou même Ychoux, où de nombreuses familles sont d'ailleurs impliquées dans les multiples actions menées par AEB (équipements pour l'école primaire de Gbékandji, construction d'une bibliothèque-médiathèque, bourses d'études ou soutien à une cantine scolaire). Au terme de cette fin d'après-midi au cours de laquelle des témoignages de voyageurs enregistrés par les enfants ont été visionnés, quelques objets ont été proposés à la vente, notamment au profit des enfants béninois. L'expression artistique très mobilisatrice n'a pas été oubliée : chorale enfantine et concert aux rythmes tropicaux ont clôturé la journée. J.-J. F. |
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Liposhey Journal Sud-Ouest du 07/12/2013Aide Ecoles Bénin a fait son bilan. |
Présidée par Miriam Michon, l'association Aide écoles Bénin (AEB) vient de tenir son assemblée générale annuelle ordinaire au foyer rural. Avec environ 120 adhérents - de Pissos, Liposthey ou Ychoux pour la plupart - elle agit auprès des établissements scolaires (écoles, collèges) de la région d'Adjohoun et d'Allada, deux grosses municipalités du département de l'Atlantique, au sud de ce pays longitudinal, perpendiculaire au golfe de Guinée, le Dahomey de jadis. L'ONG landaise repose avant tout sur le bénévolat, en France bien sûr, mais aussi côté béninois. La dynamique amorcée se poursuit, mais rien n'est jamais acquis. Précieux est ainsi le fait que certains membres de l'association séjournent, à leurs frais, chaque année au Bénin. Cela leur permet de suivre avec attention les projets. | ||||
Équipements et quotidien | Sous le nouvel « apatam », version africaine du préau, les élèves de la maternelle d'Adjohoun
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Ainsi, ont été réalisés un « apatam » (abri couvert) pour l'école maternelle, une batterie de lavabos et d'éviers pour la cantine de l'école primaire de Gbékandji et un mur clôturant le terrain acheté en 2012 pour la future bibliothèque. Justement, si le prêt de livres fonctionne déjà (3 400 ouvrages en dotation grâce à des dons divers, 30 à 40 emprunts chaque jour en moyenne), la grosse affaire va être de construire une bibliothèque médiathèque sur la parcelle acquise par AEB. Pour ce faire, des discussions sont en cours avec, en particulier, la mairie d'Adjohoun et la fondation Zinsou (créée en 2005 pour l'action sociale et culturelle). Les activités habituelles sont également maintenues : cantine scolaire gratuite pour une cinquantaine d'orphelins (école primaire de Gbékandji) en liaison avec l'association Aidamitié, bourses scolaires (32 orphelins collégiens et lycéens aidés en 2013), élaboration de cahiers en braille pour les jeunes aveugles du centre Paul-Rival), visites médicales préventives… Une nouveauté cependant, le soutien financier à l'orphelinat d'Azowlissé afin de permettre à 24 jeunes filles d'avoir un repas quotidien en période scolaire. Projets Enfin, le projet d'écriture croisée entre enfants béninois et camerounais, cher à Thérèse Mathon, c'est bel et bien concrétisé. En liaison avec l'association strasbourgeoise Les P'tites Plumes, une jolie publication est sortie : textes de jeunes camerounais, dessins et peintures de petits béninois. Les bénéfices de sa vente vont aux actions pour les écoles de Fanvi et Gbékandji II. Le petit ouvrage sera d'ailleurs proposé lors du marché de Noël à Pissos (14 et 15 décembre).
Jean-Jacques Fénié | ||||
Ychoux Journal Sud-Ouest du Mercredi 26 juin 2013Le Conseil municipal des enfants mobilisé |
Cela fait maintenant quatre ans que les jeunes élus du Conseil municipal des enfants organisent une demi-journée d'action en faveur de l'environnement et de la solidarité.
Le 15 juin, accompagnés de parents et d'élus, les enfants armés de gants et de sacs poubelles fournis par le Sivom ont ramassé les déchets abandonnés dans les rues du bourg. Il s'agissait d'une action symbolique et de sensibilisation de leurs concitoyens au respect de l'environnement. En fin de matinée, tous se sont retrouvés sous le préau de l'école élémentaire pour remettre les ouvrages et fournitures scolaires recueillis pour l'association Aide Écoles Bénin qui s'attache à faire construire ou réhabiliter des écoles et acheminer du matériel scolaire pour que les enfants de ce pays d'Afrique, particulièrement démuni, puissent suivre leur scolarité dans des conditions décentes. Un projet de médiathèque Le Conseil municipal des enfants est devenu « un véritable partenaire de l'association » et les dons seront prochainement acheminés vers les écoles béninoises par des bénévoles qui se rendent régulièrement sur place. Aide Écoles Bénin porte le projet de construction d'une médiathèque à Adjohoun pour l'année 2014. S'il existe déjà une bibliothèque gérée par l'association depuis 2007, tous les besoins ne sont pas satisfaits et le bâtiment est devenu trop exigu. |
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Les élèves des écoles d'Ychoux ont remis à Miriam Michon les livres collectés pour les enfants du Bénin. (Photo A. F.) |
« Il faut une construction adaptée et nous avons déjà acheté le terrain. Nous allons aussi monter un dossier pour un partenariat avec les autorités béninoises dans le domaine de l'éducation et également pour une demande d'aide au Conseil régional d'Aquitaine, avec l'idée d'impliquer les gens des deux côtés autour d'un même projet », explique Miriam Michon. Alex Frank | ||
Pissos Journal Sud-Ouest du Mardi 13 novembre 2012Aide écoles Bénin poursuit son travail |
Présidée par Miriam Michon, l'association Aide Écoles Bénin (AEB) a fait son point annuel, samedi dernier, au foyer rural, diaporamas à l'appui. Elle est forte de 120 adhérents, de la région de Pissos, Liposthey ou Ychoux pour l'essentiel, mais parfois de beaucoup plus loin. Au cours de cette septième assemblée, a été évoquée l'action auprès des établissements scolaires de la région d'Adjohoun et d'Allada, au sud de ce long ruban perpendiculaire au golfe de Guinée qu'est l'ancien Dahomey, cinq fois plus petit que l'Hexagone.
Hygiène élémentaire La petite ONG landaise repose évidemment sur le bénévolat en France et côté béninois. La dynamique amorcée se poursuit, mais il ne s'agit pas de baisser la garde. Le fait que certains membres de l'association séjournent au fil des mois quelque temps au Bénin permet de suivre utilement les projets. Le principal d'entre eux a été l'achat en juillet dernier d'un terrain pour une bibliothèque. Les autres ont consisté en la construction d'un abri cantine et de lavabos à l'école primaire de Tegbo. Ainsi, dès la rentrée 2012, 300 enfants ont pu manger en respectant certaines mesures élémentaires d'hygiène. En outre, AEB a financé des petits équipements utiles : placards et petit mobilier dans les salles du collège de Gbékandji et des maternelles d'Adjohoun et d'Ayou. Enfin, commencera prochainement l'installation de sanitaires à la cantine de l'école primaire de Gbékandji où l'eau potable vient d'arriver. |
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Bâtiments de l'école maternelle d'Adjohoun construits par l'association Aide Ecoles Bénin |
Ce que la présidente appelle le « cœur de métier » d'AEB, c'est la bibliothèque qui fonctionne comme le CDI de nos collèges. De plus en plus fréquentée par élèves et même professeurs, elle est assez bien dotée. Entre autres grâce aux achats et dons d'ouvrages -- ne fut-ce que de banales annales d'examens français -- qui viennent de collèges et lycées (Biscarrosse, Parentis, etc), d'Emmaüs Montpellier. « Quid » des projets qui se profilent ? D'abord, la construction d'un « apatam », abri léger protégeant de la pluie et des fortes chaleurs, à l'école maternelle d'Adjohoun. Ensuite, le montage et le suivi d'un dossier important et ambitieux, celui de la construction d'une bibliothèque médiathèque, indispensable aux bonnes études des jeunes Béninois de la région. Les petites actions n'étant jamais inutiles, une tombola du Nouvel An sera organisée à cet effet. |
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Pissos Journal Sud-Ouest du Mardi 8 novembre 2011Aide écoles Bénin au fil des mois |
Aide écoles Bénin a tenu sa sixième assemblée générale. Présidée par Miriam Michon, l'association AEB a fait son point annuel, samedi dernier, à Pissos. S'appuyant sur une bonne centaine d'adhérents, de Pissos, Liposthey ou Ychoux pour la plupart mais parfois venant de fort loin, elle poursuit depuis un peu plus de six ans son action auprès des établissements scolaires (écoles, collèges) de la région d'Adjohoun. Cette grosse commune dans le département « de l'Ouémé», tout au sud du pays, est traversée par le fleuve l'Ouémé qui finit sa course dans la lagune de Porto-Novo.
Si l'on se refère au site officiel de la ville d'Adjohoun (www.adjohoun.net), on apprend que, dans le primaire, le ratio est localement d'un enseignant pour 70 élèves, alors que la norme Unesco est d'un pour 25 à 30. On imagine donc aisément qu'AEB puisse avoir beaucoup de pain sur la planche dans son action au fil des mois, à court et à moyen terme. D'autant que les filles sont scolarisées à 31 % environ, contre 69 % pour les garçons. L'essentiel de l'assemblée générale a donc été consacré avec une projection de photos rendant plus concret le rapport d'activités au rappel des aides, séjours et projets portés par celles et ceux qui consacrent une part de leurs revenus et bien souvent de leur temps à la petite ONG. Laquelle repose bien évidemment sur le bénévolat, en France sans doute, mais aussi côté béninois. |
Certes, une dynamique véritable y a été initiée, mais « tout n'en reste pas moins fragile car les efforts tiennent à quelques personnes seulement », a souligné la présidente. Pour l'essentiel, que se fait-il ? | L'assistance attentive de l'assemblée générale d'AEB, présidée par Mme Michon. photo J.-J. F.
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Des dons et des réalisations L'association dont les ressources pour l'exercice écoulé sont essentiellement les dons privés (19 569 euros) et les dons d'associations ou des institutions (6 272 euros) a aussi participé à la réalisation de bâtiments en dur (troisième classe maternelle à Adjohoun et un bâtiment de deux salles de classe à la maternelle d'Ayou). Elle envisage l'achat d'un terrain pour une future bibliothèque, l'actuelle étant menacée par le tracé qu'on veut absolument rectiligne d'une nouvelle route… Félix Pacot, de Biscarrosse, qui séjourne plusieurs mois par an dans la contrée, a fourni sur ce point force précisions. Au chapitre des projets, ont été évoqués notamment ceux des écoles de Tegbo (abri cantine), de Gbékandji (construction d'éviers pour la cantine scolaire), d'Ayou (fourniture de chaises et tables). Enfin, Thérèse Mathon qui, vient d'ailleurs d'entrer au bureau d'AEB, a expliqué son intention de finaliser un projet d'écriture entre des classes d'ici et de là-bas. Jean-Jacques Fénié |
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Soustons Journal Sud-Ouest du Vendredi 30 septembre2011Des écoliers agissent pour le Bénin | |||
Les questions posées aux écoliers de Notre-Dame fusent. « Comment allez-vous à l'école ? En voiture, à vélo ? Chez nous, au Bénin, les enfants arrivent en classe à pied, souvent pieds nus, en faisant quatre ou cinq kilomètres. » Ces explications provoquent l'étonnement du groupe composé d'une centaine d'élèves réunis autour d'invités de marque : le directeur d'une des écoles primaires de Adjohoun, Basile Gbedji, et son épouse Elisabeth, directrice d'un autre établissement dans cette même ville du sud du pays, vallée agricole où coule le Ouémé. Notre-Dame de Soustons, comme les établissements élémentaires de Liposthey, Ychoux et Pissos, sont membres de l'association Aide Ecole Bénin. L'implication soustonnaise correspond à la venue de l'institutrice Thérèse Mathon. C'est ainsi que depuis 2008, les écoliers font, le vendredi saint, don du prix de leur cantine de ce jour-là ou de son équivalent. S'ajoutent des sommes en numéraires, du matériel scolaire et des vêtements. L'association envoie chaque année 400 kg de marchandises convoyés par la Marine nationale française. | |||
Visite béninoise à l'école Notre-Dame. PHOTO J.-M. F. |
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Après avoir été reçus par des chansons traditionnelles enfantines françaises, Elisabeth et Basile Gbedji dressaient un portrait de leur pays sans oublier de remercier leurs hôtes, puis se rendaient dans les classes des grands afin de répondre aux questions souvent pertinentes des écoliers. Jean-Marc Flipo | |||
Ychoux Journal Sud-Ouest du jeudi 29 septembre2011L'école sans frontière | |||
Depuis 2005, l'association Aide Écoles Bénin s'emploie à améliorer les conditions de scolarisation et d'hygiène d'écoliers béninois et à aider des élèves en difficulté financière ou familiale. À Adjohoun, l'une des communes où œuvre l'association, Élisabeth et Basile, un couple d'enseignants béninois, assurent le relais des actions sur place. Ils sont venus en France pour la première fois rencontrer les adhérents et bénévoles de l'association, et surtout des enfants des écoles landaises qui apportent leur soutien en faisant des dons réguliers de fournitures et de manuels scolaires. Un séjour de trois semaines avant la rentrée scolaire, qui a lieu en octobre au Bénin. Après l'accueil au sein de l'école primaire de Pissos, avant de se rendre à Soustons, à Sore et en Gironde, Élisabeth et Basile, en compagnie de Miriam Michon, présidente de l'association, se sont rendus à Ychoux le 15 septembre dernier. La rencontre avec les élèves de CE2 de la classe de Marie-Louise Leconte est tout aussi surprenante pour les deux enseignants béninois que pour les enfants. Ces derniers les interrogent sur la manière dont les élèves béninois travaillent à l'école, comme Guillaume et Émilie, tous les deux 8 ans. Basile leur apprend que les enfants viennent à l'école à pied et parfois de très loin, jusqu'à 5 kilomètres, que beaucoup n'ont pas de cahiers ni de fournitures, que toutes les classes n'ont pas de bancs et que les élèves travaillent alors sur le sol. Luna, 8 ans, demande comment ils vivent chez eux et découvre qu'ils n'ont pas l'électricité, que pour faire leur toilette du matin, avant d'aller à l'école, il faut d'abord aller chercher de l'eau. « Cela m'a impressionnée de savoir qu'ils sont pauvres, là-bas, et manquent de moyens », confie-t-elle. | |||
Basile et Élisabeth, couple d'enseignants béninois, ont
passé trois
semaines dans les Landes à la rencontre des élèves des écoles qui soutiennent les actions d'Aide Écoles Bénin. Photo A. F. | |||
Une aide précieuse L'aide de l'école, comme l'initiative du Conseil municipal des enfants d'Ychoux, en faveur de l'association pour recueillir des dons de matériel scolaire, stylos, cahiers et aussi manuels et dictionnaires, est précieuse et complète la construction et la rénovation des salles de classe. Et pour la cantine ? « Ce sont des femmes travaillant pour leur compte et agréées par l'État qui cuisinent à l'école », explique Basile. Pour les enfants qui sont orphelins, ou dont les familles ont des difficultés, Aide Écoles Bénin leur permet d'avoir accès au goûter et au repas de midi grâce à un système de tickets, et c'est ensuite le directeur de l'école qui verse les sommes correspondantes aux cuisinières. « L'argent versé par les adhérents de l'association est utilisé à bon escient sur place, précise-t-il. Permettre aux enfants de pouvoir manger à l'école, c'est aussi s'assurer qu'ils retiennent les leçons et écoutent le professeur. Comme dit le dicton, ventre affamé n'a pas d'oreilles. » Manque de moyens Axel Frank | |||
Liposthey Journal Sud-Ouest du Mardi 20 septembre2011L'école sans frontière |
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Ce dimanche 11 septembre était un grand jour pour les membres de l'association Aide écoles Bénin, créée en octobre 2005 et qui œuvre pour améliorer les conditions de scolarisation des enfants béninois. Christian Harambat, maire de la commune, leur a rendu hommage, louant les qualités d'humanité, de générosité, dévouement et droiture de ces deux personnes exceptionnelles. L'importance de l'éducation |
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L'émotion était grande lors de cette réception car des liens étroits ont été tissés au fil des voyages entrepris par les membres de l'association sur place. | Basile et Elisabeth entourés par Christian Harambat, maire de Liposthey et Miriam Michon, présidente d'Aide écoles Bénin. PHOTO A. F |
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Depuis 2005, de nombreux travaux et des constructions de classes, d'un abri cantine, la réfection d'une citerne d'eau, l'aménagement d'une bibliothèque, les dons de fournitures et d'ouvrages scolaires, l'aide aux enfants orphelins ont permis de changer le quotidien des élèves des communes d'Adjohoun, Gbékandji et Tegbo. Elisabeth, très émue, et Basile, ont pris la parole pour remercier les adhérents. Ce dernier a souligné la volonté de pérenniser toutes ces actions en faveur de l'éducation des enfants béninois. « Je suis convaincu qu'elle est le socle de tout développement », confiait-il. Et il rappelait aussi que sans l'aide fourni aux petits orphelins pour accéder à la cantine, beaucoup ne viendraient pas à l'école et ne pourraient ainsi bénéficier d'un enseignement qui permet de les rendre autonomes. Enfin, Elisabeth et Basile ont incité les membres d'Aide écoles Bénin qui n'ont pas encore entrepris de voyage, à se rendre sur place pour constater à quel point le cadre de vie a changé grâce aux actions réalisées depuis six ans .Axel Frank. |
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